paru dans lundimatin#309
Régulièrement le monde psy est pris de convulsions à l’annonce d’un énième projet de réglementation de son métier. Les Assises de la santé mentale et de la psychiatrie lui donnent sans doute des bonnes raisons pour une nouvelle poussée de fièvre. Nul doute que le rapport des Assises pétri d’un humanisme au parfum entêtant de scientisme, avec ses gadgets numériques, n’est qu’un moment de plus de la longue marche de destruction du secteur psychiatrique étouffé dans les airs irrespirables d’un néolibéralisme qui ne cesse de se réinventer.