« La fabrique de l’enfant symptôme »

Soutenance de thèse de Maxime Dauphin - 28 novembre 14h30 à l’Université Paris 8

J’ai l’honneur et le plaisir de vous inviter à ma soutenance de thèse intitulée : " La fabrique de l’enfant symptôme », sous la direction de Jacqueline Descarpentries.

La soutenance se déroulera le mardi 28 novembre 2023 à partir de 14h30 à l’Université Paris 8 - Vincennes - Saint-Denis (France), Maison de la recherche, salle A2 201, 2 rue de la Liberté, 93200 Saint-Denis (métro ligne 13).

Membres du jury :

  • Bernard Andrieu – Professeur de Philosophie, Université Paris-Cité (France)
  • Maryvonne Charmillot – Maîtresse de conférences, Sciences de l’Education, Université de Genève (Suisse)
  • Julien Masson - Professeur de Sciences de l’Education, Université de Lyon 2 (France)
  • Joao Nunes - Professeur de sociologie, Université de Coimbra (Portugal)
  • Olivier Zagdanski - Psychiatre pour enfant, Hôpital Simone Veil, Eaubonne (France)
  • Jacqueline Descarpentries - Directrice de thèse, UMR CNRS 7533 LADYSS, Paris 8 - Vincennes, Université Paris 8 (France)

Résumé :

Une problématisation des enfants incasables de l’Aide Sociale à l’Enfance, s’inspirant des travaux généalogiques de Michel Foucault, est réalisée à partir des archives de la fin du XVIIème siècle jusqu’à l’Ordonnance de 1958 relative à la protection de l’enfance et de l’adolescence en danger et d’un diagnostic de notre présent avec les recueils de discours sur les pratiques des éducateurs et éducatrices. L’analyse critique des pratiques discursives de l’accueil « des enfants de l’ASE » fait émerger des énoncés de diagrammes de pouvoir qui, selon les formations historiques étudiées, instituent une fabrique de l’enfant-symptôme : cet enfant incasable contrôlé par des dispositifs de normes sociales, éducatives, rééducatives, médico-sociales, juridiques et psychiatriques par une diversification d’institutions spécialisées pour traiter un sujet ontologique « généalogisé » de l’incasabilité. Or, de ces régimes de pouvoir de normation des conduites, qui s’exercent autant sur le corps de l’enfant et que dans les pratiques discursives de l’ordinaire du quotidien, émerge un processus de conscientisation lucide et critique du dispositif de subalternisation de l’enfant-symptôme, dans le discours des éducateurs et éducatrices. La critique du déterminisme, et de tout risque d’essentialisation énoncent la conscientisation des aliénations des subalternisations à l’œuvre et des modes de résistance par l’établissement de contre-conduites nomades. Des hypothèses de travail en faveur d’un dispositif de sécurisation de l’enfant-placé se construisent autour de subjectivations politiques qui annoncent des dispositifs de marges de manœuvre par des processus de subjectivation d’être capacitant.

 

Vous êtes cordialement invités au pot qui suivra la soutenance autour de 18h00 environ. Si vous souhaitez assister à la soutenance, merci de bien vouloir me confirmer votre présence avant le 21 novembre.



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