A l’occasion de cette journée d’étude, plusieurs collectifs et associations de femmes vont prendre parole pour nous exposer leur façon de travailler, leurs actions solidaires envers les femmes de leur territoire, à partir de leurs expériences collectives de pratiques de prévention, et au travers leurs actions solidaires. Elles partageront également leurs rapports à la recherche. Cette journée est organisée par Elodie ROS, chercheuse associée au LADYSS et chargée de projet au SCUIO-IP de Paris 8 et Valérie THOMAS, Hôpital Delafontaine à Saint Denis, doctorante au LADYSS et au sein de L’Université Coopérative Internationale de Paris 8 (LUCI).
LIEU : SALLE A2.204 de la maison de la recherche -Université Paris 8 – 2 rue de la liberté 93200 saint-denis
FORMAT DE L’ÉVÉNEMENT en hybride à la maison de la recheche de l’université paris 8 à saint-denis et en zoom (Inscription : envoi de lien ZOOM sur demande à elodie.ros02@univ-paris8.fr )
DATE : LUNDI 22 MAI 2023 de 9h30 à 17h30
L’objectif est de donner un espace aux femmes engagées dans des associations et des collectifs, afin de partager les expériences, faire émerger des communs, dans le domaine de la santé et du soin et de la solidarité, en se fondant sur les pratiques quotidiennes de femmes engagées sur le territoire du 93 et d’ailleurs. Le public, composé principalement de chercheures, d’étudiantes et de professionnelles, sera invité à échanger avec elles sur leurs pratiques au service des femmes.
Cette journée est l’occasion de rappeler que la santé des femmes et la lutte contre les violences faites aux femmes constitue un objet d’émancipation pour les femmes mais aussi, de façon plus large, d’émancipation citoyenne, de justice et de transformation sociale. Cette journée va permettre de rendre visible d’autres modes d’interventions, citoyennes et engagées en santé publique et communautaire, et de discuter les rapports entre santé, médecine, justice sociale, en appréhendant d’autres façon de renforcer l’autonomie individuelle et collective des femmes pour améliorer leur santé et leurs conditions de vie.
Les collectifs invités :
Plus d’information et programme dans le document Word
Organisée par Elodie ROS, chercheuse associée au LADYSS et chargée de projet au SCUIO-IP de Paris 8 et Valérie THOMAS, Hôpital Delafontaine à Saint-Denis, doctorante au LADYSS et au sein de L’Université Coopérative Internationale de Paris 8 (LUCI), la journée d’étude Femmes en action a été un grand moment de foisonnement intellectuel, d’échange et de recherche par, pour et avec les femmes et leurs collectifs.
Nous remercions particulièrement les intervenantes. Nous avons été ravies de pouvoir profiter de la richesse et la densité de leurs interventions, pratiques, savoirs, parcours, réfléxions. Merci à Martine Ndiaye, co-fondatrice de Migracoop et de Sunocoop qui nous a partagé son parcours mais aussi sa connaissance fine des problématiques des personnes avec lesquelles elle travaille au quoditien dans ses différents collectifs dans le 18è et 19è arrondissement de Paris. Merci au collectif mobilisé au sein de la co-recherche autour de la création de la coopérative de santé du Poste de santé CAPEC Darou Salam de la Zac Mbao (Sénégal) et notamment Nafissatou Diaw, sage-femme et cheffe du poste, Diarra Ndao Senghor, infirmière du poste, Khadidiatou Ndiaye dépositaire du poste de santé et Badiène Goxh en direct du Sénégal et Magette Kebe de l’association AEADE présente à Paris 8 qui nous ont régalé de leurs réflexions, pratiques de préventions et plats et jus issus de produits locaux. Merci à Carlos Semedo, président de la maison des langues d’Aubervilliers et Kourtoum Sackho, maire-adjointe d’Aubervilliers, venus présenté le portrait filmé de Fantani Touré réalisée par Andréa Browers en 2014 quelques mois seulement avant sa mort, et dont le témoignage a fait échos au vécu de l’ensemble des présentes et présents à Paris 8 comme en ligne. Merci à l’équipe de SFM-AD, Véronique Saint-Aubin, co-directrice générale de SFM AD, Juliana Simoes, Chargée de projet "Fais-moi une place" (FMUP), Elisabeth Faye, directrice de Filière Actions Educatives et Familiales de SFM-AD et Lamia Bouadi, doctorante LISE-CNAM ; pour leurs partages d’expérience autour de la co-construction d’une politique publique d’accueil du jeune enfant et d’insertion et pour leurs questions et réflexions qui ont contribués à alimenter les échanges tout au long de la journée. Et enfin, un grand merci au collectif Zulu LGBT : Bathini Dambuza, Le Sishi, Charmain Carrol, Lulubelle Mnguni, Lizzy Muholi, Sazi Jali, Wakhe Sebenza, Annalyzer Stuurman, Terra Dick, Themba Vilakazi et Muholi Zanele - qui a accepté de prendre la relève au dernier moment et dont la présence, la force et l’énergie ont sublimée cette journée.
Merci aussi à toutes les participantes et participants qui ont également animés les échanges de leurs réflexions, questions et point de vue. Merci à Annick Allaigre venue saluer les participants lors du pot de l’amitié en fin de journée. Merci à Jacqueline Descarpentries, fondatrice et coordinatrice de LUCI dont le départ à la retraite (administrative) a été dignement honoré par cette journée. Une pensée particulière pour Dienaba Coulibaly, fondatrice d’Inabelle handicap, qu’un problème de santé a empêché de nous rejoindre au dernier moment et à Nanou Mukolonga, présidente de Beersheba CCM qui n’a pas pu être parmi nous suite au report de la journée initialement prévue le 8 mars ; nous la félicitons pour l’obtention de son diplôme.
La qualité des échanges et des interventions et réflexions nous conforte dans nos convictions que leur place est également au sein des universités au même titre que les savoirs académiques. Et qu’une recherche qui fait toute la place à ces savoirs et pratiques en travaillant avec les personnes, avec les collectifs et au sein des collectifs est aujourd’hui plus que jamais urgente et nécessaire.
L’enregistrement de la journée est disponible sur demande. Un compte rendu des échanges est prévu.